mardi 15 juillet 2014

23 août 2013


Salut!
Commençons d’abord cette note par une aventure dans le parc derrière chez moi( dis donc c’est fou tout ce qui s’y passe)
A la fin du mois de juillet, Clément Nico et moi avions décidé de partir en weekend canoe camping. Hors ,le samedi matin nous avons essuyé un échec outrageant en voulant louer la voiture (trop long a expliquer) et du coup on a du rester à Montréal.
Pleins de déception, nous sommes allés au parc boire un café .
Peu après, approche une vieille dame à l’air bizarre.
Elle vient se coller à nous sans rien dire…
Et puis tout à coup elle essaie de mettre sa cendre dans notre tasse de café:
Comme on ralait, elle nous a fixé d’un air trop bizarre:
Et elle est partie.
On était en train de se dire “non mais c’est quoi ce bordel?”, quand une fille armée d’un talkie walkie et d’un bloc note arrive:
C’est là qu’on s’est rendu compte avec horreur qu’on avait été victimes d’une camera cachée ( MEGA LOL ) et Clément a complétement agressé la nana.
Non mais je suis complétement d’accord sur le principe que les émissions genre “Juste pour rire” (avec une musique de fond horrible) c’est une infâmie dont l’humanité se passerait volontiers, mais ce n’est pas une raison pour agresser cette pauvre fille qui après tout ne faisait que son travail. On a donc engueulé Clément et il a dit qu’il le referait plus.
Bref.
Donc, le weekend d’après ,nous partons en weekend canoe camping essai numéro 2.
Le principe: on devait descendre une rivière en canoe, s’arrêter en chemin pour camper sur les berges, et repartir jusqu’à rejoindre l’endroit où on avait gardé la voiture.
Avant de partir il faut préparer les affaires afin que tout rentre dans les canoes.
psychose:
J’ai bien essayé de feinter:
Mais ca n’a pas marché et à la place j’ai eu droit à la démonstration:
Je tiens à dire que je me moque mais qu’en attendant il avait bien raison parce que s’il l’avait pas fait on aurait dormi dans un duvet mouillé et j’aurais fait la gueule.
Donc,le samedi vers midi on arrive là bas ( à côté du parc de la Mauricie à 2h de route environ de Montréal) et on se rend compte qu’en fait la rivière qu’on devait descendre était 1) énorme et 2) très fréquentée, du genre le bateau à moteur qui fait des vagues énormes ou le jet ski qui va à 1000 à l’heure. Jersey Shore part en vacances au Québec.
On était vexés.
Pour finir, je vais voir le mec des canoes et je lui dit qu’on aurait voulu un truc plus sauvage, pour être tranquilles.
Il nous propose donc un autre circuit, remonter une petite rivière sur 8km ,camper puis redescendre.
Nous voilà donc partis.
Sur la berge où on devait embarquer, il y avait un vieux type alongé dans l’ herbe avec son maillot de bain retroussé sur ses fesses:
Nous embarquons donc sur les canoe, bien chargés.
Comme on était un chiffre impair, Nicolas a pris un kayak parce que manoeuvrer un canoe tout seul on avait déjà vu par le passé que c’était un échec.
Du coup il était beaucoup plus léger et moins chargé que nous et il allait trois fois plus vite que nous.
La petite rivière était magnifique,on était tout seuls et il faisait beau et chaud, nous étions parfaitement satisfaits de notre coup.
Une quiétude momentanémant troublée par un vieux gars en jet ski et son fils ,qui a douze ans avait déja la même coiffure et le même tatouage que son père. Sale.
C’est le moment de dire que malgré  que la France reste le plus grand réservoir de beaufs qu’on ait jamais vu sur Terre, il y en a aussi ici.
Revenons à notre balade champêtre.
Il est temps que je vous présente mon ennemi numéro 1 du weekend, j’ai nommé la mouche à chevreuil (ou taon)
J’ai appris à me méfier de cette petite créature sournoise depuis le jour où à douze ans j’ai fait du cheval (les taons ça adore venir piquer les chevaux ,et ses cavaliers par la même occasion.)
Sa piqure fait  mal (même que ça saigne)  et après ça fait un horrible bouton qui gratte très très fort.
J’avais donc à coeur de ne pas me faire piquer:
Et Clément, non sans me faire sombrer dans la psychose, me tenait au courant de leur moindre mouvements.
Ensuite nous nous sommes arrêtés pour nous baigner et manger.
Et Alexis s’est baigné d’une façon tellement dégueulasse qu’il faut que je vous le raconte ici:
Avec une magnifique ondulation du bassin de droite à gauche.
Ensuite on est repartis et Nico a vu un raton laveur. Dévorée de jalousie , je me suis précipitée  vers lui …
Mais le raton laveur était déjà parti. Tristesse.
Ensuite le courant a commencé à être de plus en plus fort. Le monsieur des canoe nous avait prévenus : “” Il y aura un peu plus de courant et vous aurez plus de misère à avancer là, et juste après il y aura des rapides vous ne pourrez pas aller plus loin. Fait que c’est là que vous allez camper.”
Je t’en ficherais de la misère à avancer! Bien avant les rapides on avait trop de mal à avancer!
On a du descendre des canoes tellement il y avait de courant et pas de profondeur!
Spécial niquage de pieds par les cailloux:
Et le pauvre Nico est tombé à l’eau avec son seul pantalon:
En même temps je ne sais pas comment c’est possible de sortir d’un kayak dans une rivière pleine de courant sans se casser la gueule.
Nous somme finalement arrivés au lieu du campement, et on a été récompensés parce que c’était vraiment beau.
Pas de repos pour les braves. Comme le soleil se couchait ,il fallait aller chercher du bois. D’un côté de la presqu’île on avait un marécage nous séparant de la forêt.Va chercher du bois dans les marécages. Merci . Aurevoir.
Il fallait donc longer les rapides ,lutter contre le courant et se niquer les pieds dans les cailloux et espérer trouver du bois rejeté sur les berges.
Dans de la vase qui pue et refuse de te rendre tes tongs.
Pendant que je cherchais du bois j’ai vu un insecte HORRIBLE sur une branche, un espèce de croisement entre un homard et une araignée.
J’ai fait:
Et j’ai fuit.
J’ai ensuite essayé d’aller dans la forêt mais je me suis vite rendue compte que ça n’allait pas être possible:
C’était beaucoup trop dense.
Je suis finalement allée ‘monter  le campement avec les autres.
Site de camping sauvage = monter des tentes sur un terrain fluctuant = tente  toute floppie
Pendant que Clement et Nico jouaient les rambos dans la forêt à la recherche de bois.
En essayant d’aplanir le terrain pour poser sa tente, et pendant que Nico et Clément manquaient de mourir noyés avec le canoe plein de bois, Alexis s’est fait attaqué par une mystérieuse bête invisible:
Il nous dit tout à coup:
La il enlève son tshirt et:
Un bonne grosse cloque géante boursouflée. On ne sait pas trop ce que a fait ça, probablement des moustiques(ennemi numéro 2). Après quand ça a désenflé il y avait plein de petites piqûres.
Nous n’étions pas en reste  car on s’est bien fait bouffer aussi.
De retour de la recherche épique de bois, Nicolas a pu enfin se mettre à l’activité qui lui plait le plus au camping (à part boire de la bière):
Mission dont il s’acquitte à chaque fois avec le plus grand succès.
Près du feu on a bu des bières et mangé des grillades et des patates pleines de sable, mais c’était trop bon.
On a fait griller des marchmallows géants mais je me suis gavée comme une grosse et après j’ai eu mal au ventre.
Ensuite , quand le feu a baissé on a regardé les étoiles, il y en avait vraiment beaucoup! Et même des étoiles filantes.
En allant se coucher on a entendu une bête faire un bruit bizarre:
Le lendemain matin, je suis allée me baigner dans la rivière pour redonner figure humaine à mon visage bouffi. Déjà qu’au réveil en général c’est pas joli à voir, mais alors après une nuit dans une tente, je sais pas si c’est la condensation ou quoi mais attention les yeux.
Puis on  amangé des oeufs au sable avec du bacon et des saucisses.
Puis on est repartis en canoe et on est allés se baigner à un endroit où il y  avait plus de fond:
Comme à chaque fois , au bout d’une demi heure de baignade les garçons s’ennuient et se trouvent des occupations de qualité:
Ensuite on est repartis et ça allait beaucoup plus vite puisque cette fois on était dans le sens du courant.
Nicolas était encore une fois bien devant nous:
Et encore une fois je suis arrivée trop tard.
C’est le moment de vous présenter le dernier ennemi du campeur: la mouche noire.
C’est une minuscule mouche qui comme ça a l’air parfaitement inoffensive:
Mais en fait non:
Vous l’aurez compris, au Québec il faut se méfier des mouches.
Ensuite on a fini le trajet, le vieux au slip n’était plus là , le mec des canoes est venu nous chercher et quand on est montés dans notre voiture la pluie s’est mise à tomber. Perfect timing.

La prochaine fois, un weekend au chalet chez nos amis québécois.

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