mardi 15 juillet 2014

09 août 2012


Salut tous!
Oui ben je sais ça fait longtemps, en plus j’étais même pas en vacances,mais j’ai beaucoup de boulot alors hein ca va bien.
J’ai bien sûr plein de trucs à vous raconter mais j’ai pas eu le temps de tout dessiner alors on va y aller progressivement.
Commencons par le retour sur ce blog de notre cher Honoré, mon cinquième collocataire de Paris, qui est le seul à ne pas être venu s’installer à Montréal.
Tout ça parce qu’il était en Nouvelle Zélande à sculpter des nains pour le film du hobbit (ouais je sais j’ai des amis trop cool )
Bref, tout ça pour dire qu’il est venu nous voir en vacances avec sa douce, j’ai nommé la chère et tendre Leslie.
Par un après midi chaud et moite ,je me fait donc un devoir de les balader.
Je décide de les amener au parc du Mont royal:
C’est un parc/colline super grand qui domine Montréal. Pour la petite histoire il fut baptisé ainsi par Jacques Cartier (le premier mec qui a dit “ici c’est français maintenant”)  en l’honneur du roi de France (je sais plus lequel par contre) et donna ainsi le nom de la ville de Montréal.
J’adore y aller parce qu’on a vraiment l’impression d’être dans la forêt, c’est super paisible. Rien  à voir avec les parcs parisiens bondés et jonchés de caca de chien.
L’idée de départ était de les amener au belvédère parce qu’on y a une super vue sur Montréal.
Sauf qu’à force de prendre des petits sentiers on est partis pas du tout dans la bonne direction.
A ce point crucial de notre balade, nous avions le choix entre prendre un chemin normal qui allait dans la direction opposée de notre but, ou bien prendre un chemin plus ou moins inexistant pour aller à peu près dans la bonne direction.
Nous avons evidemment choisi l’absence de chemin.
Le chemin devenant de plus en plus hasardeux,nous nous retrouvons devant un espèce de campement de jeunes rebelles qui graffent sur les rochers, et face à une montée particulièrement suspecte.
 Leslie et moi nous nous demandions s’il ne serait pas plus sage de faire demi tour… C’était sans compter sur Honoré qui tel un petit cabri des montagnes, était déjà arrivé en haut, nous criant “c’est bon les filles ça s’fait tranquille”
Nous voilà donc parties ,armées de courage ,à semi escalader la pente:
Lorsque ,fièrement arrivées en haut nous pensions en avoir fini ,nous nous sommes rendues compte de ô combien nous nous trompions.
Une autre pente ,autrement ardue nous attendait. Ce n’etait plus des cailloux, mais un pente de terre friable et séche. C’est très sympathique à monter avec des tongs.
ET FINALEMENT:
Nous étions arrivés en haut.
Mais pas sans peine:
Il faisait bien sûr horriblement chaud et j’ai tellement sué que j’ai du m’essuyer le visage avec un mouchoir comme les gros qui suent dans les films.
C’était dégoutant.

Ensuite, grâce à mon regard de prédateur,j’ai repéré une potentielle source de nourriture:
En suivant la piste du mec avec la glace nous sommes finalement arrivés au belvédère.
De là on a une belle vue du centre de Montréal, assemblage hétéroclite de buildings, églises façon 19éme et petits immeubles kitsch avec des couleurs qui vont pas du tout ensemble(j’adore donc)
Je suis allée m’acheter  ma glace fusée pour me récompenser de tout cet effort .
Et on est allés se caler dans la pelouse, sur mon petit drap de picnique que j’avais consciencieusement amené, sauf Honoré parce qu’un mec ça n’a pas besoin de drap ça s’allonge dans l’herbe.
C’est là qu’arrive l’instant “cute” ,comme ils disent ici:
GNIHIHI. Les écureuils nous encerclaient déjà depuis qu’Honoré avait ouvert un paquet de gâteau,mais là,un petit spécimen particulièrement hardi s’approcha du pot de glace à moitié fini de Leslie.
Et il est devenu complétement fou.
Il rentrait la tête en entier dans le pot, lapant avidement la glace,à plat ventre dans l’herbe.
Il était possédé par le sucre.
Je pense que c’était du LSD d’écureuil parce qu’il était tellement en plein voyage d’amour avec la glace que j’ai PU LE CARESSER!!!!!!!!!!!!!!!!!!
GHIIIIIIIIIIII
J’avais des palpitations.

Ensuite on a eu peur qu’il fasse une crise cardiaque a force de trop en manger et quand Honoré a voulu lui  retirer le pot il s’est enfui avec.
Honoré a fini par récupérer le pot.
Après il est revenu et il semble que la glace l’avait rendu fétichiste des pieds. Il mettait sa queue devant son corps et il marchait en crabe de façon très sournoise en se rapprochant de mes pieds. A chaque fois je lui faisait PSHHHIT quand il s’approchait trop mais il revenait, attiré par mes pieds de façon inexplicable.
C’était un peu flippant.

Après on est allés faire un barbecue chez Nico et Nawel, et Honoré et Leslie nous avait ramené de France le meilleur ami de l’homme:
Oui le vin.
Parce que laissez moi vous dire qu’ici le bon vin (et même le dégueulasse d’ailleurs)ça coûte bonbon .
Sur ce je vous laisse.

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